dimanche 27 février 2011

36 - TRISTAN ET YSEUT 4

4 commentaires:

  1. Et on y retourne...
    ( et dire que je m'étais promise de ne pas le dire!)
    Émotion de midi numéro 2 et comme j'ai relu, de 22h49 aussi!

    Là quand même, c'était obligé!

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  2. filledemnemosyne,

    Sachez que, faute de temps, je n'ai lu qu'une seule de ces nouvelles que j'ai moi-même postées ici : "UNE DISCUSSION PHILOSOPHIQUE".

    La mise en ligne méthodique de ces documents est une tâche fastidieuse qui prend beaucoup de temps.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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  3. Ce texte, je l'avais écris en juin dernier.
    Pour ce lieu.
    Et puis, j'ai préféré ne pas le mettre.
    Je suis prête maintenant.


    C'est de la vieille histoire. Même pas née de l'Histoire. La noble. Celle des livres de la vie des Hommes.

    Ce n'est qu' un conte pour enfant.

    Qui croirait à la fable du noisetier et du chèvrefeuille ainsi mélés !
    Il arrive aussi que la légende évoque un rosier.
    Mais est ce vraiment une légende ?

    C'était il y a longtemps. Un millénaire, des siecles, un an.
    Peu importe le temps. Une année peut avoir le goût de l'éternité.

    Il a bien existé ce rosier. Mais la branche épineuse qui embaumait ce soir de juin n'a transpercé qu'un seul coeur.
    Brutalement, les racines l'ont envahi et en ont puisé tous les sucs. Un millénaire durant. Le rosier a poussé.
    Des siècles.
    Et le coeur a séché.
    Un an...

    Vous qui aimez cueillir les fleurs, chaque fois que vous vous égratignerez, ce sera la blessure de ce rameau d'autrefois que vous réveillerez.
    Promeneur, chaque fois que vous verrez tomber des pétales de roses,ce seront des larmes avalées qui joncheront le sol.
    Parce que même sec, quand il a beaucoup de chagrin, un cœur peut encore pleurer.

    Mais si vous aimez les histoires qui finissent bien, oubliez les roses. Et lisez le lai du chèvrefeuille.
    Il est pour vous.
    C'est un conte pour enfant.


    Elle l'a déjà reconnu,
    un jour, de cette manière.
    Ce que disait le message
    écrit par Tristan,
    c'était qu'il attendait
    depuis longtemps dans la forêt
    à épier et à guetter
    le moyen de la voir
    car il ne pouvait pas vivre sans elle.
    Ils étaient tous deux
    comme le chèvrefeuille
    qui s'enroule autour du noisetier:
    quand il s'y est enlacé
    et qu'il entoure la tige,
    ils peuvent ainsi continuer à vivre longtemps.
    Mais si l'on veut ensuite les séparer,
    le noisetier a tôt fait de mourir,
    tout comme le chèvrefeuille.
    <>

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Oisif mélancolique, oiseau unique, ange joliment plumé, ainsi se présente l’auteur de ces lignes (une sorte de Peter Pan cruel et joyeux, mais parfois aussi un rat taciturne). Au-delà de cette façade mondaine, loin de certaines noirceurs facétieuses j’ai gardé en moi une part de très grande pureté. Dans mon coeur, un diamant indestructible d’un éclat indescriptible. Cet éclat transcendant, vous en aurez un aperçu à travers mes modestes oeuvres. Est-ce une grâce de me lire, pensez-vous? Osons le croire.